Les collectivités locales les plus avisées et innovantes commencent à s’engager dans un développement plus résilient et c’est très bien compte tenu de l’urgence climatique.

Reste à mesurer l’efficacité des actions engagées car sans boussole, peu d’espoir d’atteindre les Amériques.

Voici donc quelques principes à respecter lors de l’élaboration de votre tableau de bord de développement résilient.

Rappelons ici que l’impératif de résilience suppose que toute décision, tout projet du territoire contribue à :

• La satisfaction d’un besoin essentiel des habitants (se nourrir, se loger, se déplacer, …) mais aussi que ce soit à titre principal ou secondaire à :
• La neutralité carbone du territoire et au développement de la bio diversité
• La mobilisation de l’intelligence collective et l’inclusion de l’essentiel des habitants à la décision locale
• L’autonomie du territoire (énergétique, sanitaire, alimentaire, …) et donc au recours privilégié aux ressources et aux prestataires de proximité

Sachant que le développement (et l’attractivité) d’un territoire dépend de l’efficacité de 11 processus vitaux, le tableau de bord doit prévoir 3 ou 4 indicateurs permettant de mesurer la qualité de résilience de chacun de ces processus.

Ainsi, dotés de ces indicateurs, les décideurs locaux pourront vérifier (a priori comme à postériori) que leurs projets/décisions/activités contribuent à la résilience du territoire.

Au total, que ce soit pour établir un diagnostic de la résilience ou élaborer un projet stratégique de territoires, nous proposons un référentiel de 42 indicateurs sur l’ensemble des processus.

Un tableau de bord à déployer ou à enrichir ? A votre disposition.