Site icon Créon – Un monde d'avenir

Vous avez dit “intérêt général” ?

Rappel historique

En somme, nous sommes passés d’une conception offensive de l’intérêt général (l’intérêt supérieur de la nation, de l’humanité) à la défense des intérêts particuliers des populations et des espèces les plus en danger.

Or, appliquer des soins palliatifs (collecter des vêtements pour les plus démunis) ne soigne pas le corps malade (la société) de la pauvreté.

Encore faut-il préciser qu’en France, les associations et les entreprises d’intérêt général sont progressivement économiquement asphyxiées sous l’effet d’une double contrainte :

Dans ce contexte, l’intérêt général est devenu ces dernières années un concept désuet, ringard, une charge, un refuge pour losers aux yeux de la plupart des chefs d’état.

Rapport sur la notion d’intérêt général fondant l’intervention des associations établi par le HCVA le 25 mai 2016

Définition concrète et opérationnelle

L’intérêt général transcende les intérêts particuliers et catégoriels. Il s’exerce « naturellement » dans le cadre de projets et d’activités contribuant à la préservation, le partage et le développement d’un bien commun et concerne donc l’ensemble d’une population (voire de l’humanité).

L’intérêt général est avant tout une profession de foi, un principe directeur qui doit se concrétiser dans une culture du quotidien et non une activité précise (pour ne prendre qu’un exemple, le groupe ORPEA).

Quelques clés de lecture :

A quoi reconnaît-on une activité, un projet d’intérêt général :

Quitter la version mobile