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Sobriété + Autonomie + Solidarité = Bien être !

Buddha in meditation with burning candle

Le tsunami climatique se rapproche et les compteurs commencent à s’affoler…

.. en attendant le prochain été meurtrier (sans Isabelle Adjani ni Alain Souchon)

L’inaction climatique (*) sera-t-elle suivie d’un « qui aurait pu prévoir ? » (**) et d’un nouveau passage en force (infantiliser, stigmatiser, surveiller, interdire, réprimer).

(*) En novembre 2020, le Conseil d’État a constaté que la baisse des émissions engagée sur les dernières années était trop faible

Le 14 octobre 2021, le tribunal administratif de Paris a condamné l’État à réparer les dommages causés par son inaction climatique

(**) Emmanuel Macron lors de ses vœux le 31 décembre 2022 : « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? ». Rappelons que le premier rapport du Giec sur le sujet date de 1990.

D’une manière générale, que peut-on attendre d’un gouvernement désormais inaudible :

Sachant que les 5 prochaines années seront déterminantes en matière de lutte contre le réchauffement climatique, nous serions tous coupables d’attendre 2027 pour agir vite et vraiment.

Premiers touchés par cette crise systémique, les territoires de proximité doivent ainsi prendre leur destin en main en déployant un véritable bouclier de la résilience locale fondé sur 4 piliers : l’autonomie, la solidarité, la sobriété et le bien-être.

Même pas mal ! Le bouclier de la résilience

Sobriété. L’urgence absolue

Afin de réduire notre empreinte carbone mais aussi faire des économies de précaution, nous devons apprendre à consommer/produire moins et mieux à toutes les échelles (services publics, entreprises, associations et bien sûr individus). Il s’agit d’opter pour une consommation/production sélective (exit les activités les plus écocides et/ou les moins essentielles).

Commençons par nous poser la question « Qu’est ce qui est vraiment utile à mon bien être ? Qu’est ce qui est inutile, voire mauvais pour moi et la planète ?»

A titre d’exemple, nous mangeons trop et souvent mal (trop de malbouffe, trop vite et souvent devant un écran) avec au final une obésité devenue endémique.

Plus largement, pour développer notre sobriété, nous devons privilégier une économie de l’usage en apprenant à :

2 conditions pour réussir la sobriété à l’échelle locale :

Bien être

Il s’agit de remplacer l’injonction « consomme toujours plus pour exister » par « consomme moins pour vivre mieux ». Car pour devenir réalité sans en passer par une dictature verte, la sobriété ne doit pas être vécu comme un sacrifice ou un renoncement mais comme une promesse de bien-être. Une quête de sens et de bonheur dans la frugalité et le respect du vivant.

Rappelons que bien être et bonheur ne sont pas indexés sur le nombre de robes stockées dans sa chambre, sur la cylindrée de sa voiture ou le nombre de ses miles.

Nous devons engager un processus de désintoxication ; éclairer, éveiller les consciences afin de permettre aux individus de se reconnecter à leur être ; les amener à s’interroger sur leur mode de vie, sur ce qui compte vraiment (voir article « Cap sur la décroissance positive ! »)

De quoi ai-je fondamentalement besoin pour mener une vie heureuse ?

Que peut faire une collectivité locale ?

Autonomie :

Rappelons que la recherche d’autonomie répond au besoin de réduire notre empreinte carbone (impact des transports) mais aussi de nous prémunir contre les risques de pénuries liées à d’éventuelles conflits internationaux ou de nouvelles pandémies.

De quelle autonomie s’agit-il ? Autonomie alimentaire, énergétique, financière (limiter la dépendance aux aides et subventions) et industrielle.

Les moyens de développer l’autonomie locale :

Solidarité et intelligence collective

4° pilier du bouclier local de résilience, l’intelligence collective (qui inclue la solidarité) constitue la condition de réalisation des 3 premiers. Difficile en effet d’imaginer progresser en matière de sobriété, autonomie et qualité de vie en empruntant la voie du chacun pour soi.

Indicateurs d’intelligence collective et de solidarité :

3 conditions pour réussir :

Le déroulement du processus de résilience locale

D’une manière générale, voici les moments forts d’un processus de résilience :

Les territoires prospères de demain seront ceux qui auront su déployer leur bouclier de la résilience : Sobriété, bien être, autonomie, solidarité et intelligence collective.

Le combat sera d’abord et avant tout culturel !

Good night and good luck.

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