Vous avez dit Revenu universel ?
Le revenu de base, encore appelé revenu d’existence, revenu universel ou allocation universelle fait l’objet d’un intérêt médiatique et politique croissant dans un contexte où 2 phénomènes a priori antinomiques (le remplacement de la main d’œuvre par les robots et l’IA d’une part et la recherche de sobriété énergétique d’autre part) annoncent des suppressions d’emplois massives.
Il est défendu par des libéraux comme des sociaux-démocrates ou des adeptes de la décroissance.
Définition : il s’agit d’une somme d’argent d’un montant égal pour tous, versée mensuellement par une communauté à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur une base individuelle, de façon inconditionnelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie.
Pour la plupart de ses promoteurs, le revenu universel doit pouvoir se cumuler avec d’autres sources de rémunération (honoraires, salaire).
Il a vocation à remplacer un grand nombre d’aides sociales existantes et peu lisibles pour leurs bénéficiaires potentiels.
Les variantes – les points de divergence
- Le revenu universel suffisant : Cette variante stipule que son montant doit permettre de vivre décemment sans nécessité de rechercher d’autres sources de revenu. En France, il serait sensiblement au niveau du SMIC.
- Le revenu universel de participation : Cette variante évoque la nécessité d’une forme de contrepartie au sens large : avoir un emploi ou être travailleur indépendant, être en éducation, en formation ou en recherche d’emploi active, garder des enfants ou s’occuper de parents, faire du bénévolat dans une association reconnue.